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Norvège, Arctique & Antarctique à bord de l' hurtigruten

Norvège, Arctique & Antarctique à bord de l' hurtigruten
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20 juillet 2013

Hurtigruten sous les aurores boréales

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25 avril 2011

croisière en Norvège : pourquoi choisir l' Hurtigruten ?

Pourquoi choisir l' Hurtigruten pour naviguer en Norvège ? Quelques réponses :

 Les miennes, tout d'abord  :
  • la plus évidente : la navigation permanente à proximité immédiate de la côte dont la majeure partie du temps  entre des îles, ou le continent et des îles avec donc un paysage à observer des 2 côtés, une mer très calme à l'abri de la houle du large. J'ai suivi la route du Costa Luminosa et d'autres "grands" paquebots fréquentant la côte norvégienne cet été 2010 sur Marinetraffic et ça n'a vraiment rien à voir avec la route de l' Hurtigruten , je n'imaginais vraiment pas que les gros paquebots passaient si loin de la côte en dehors des escales ;
cartes issues de MarineTraffic
    • l'ambiance très détendue et sympathique à bord de ces navires à taille humaine ;
    • les escales, parfois de quelques heures dans les grandes villes (Trondheim, Tromsø...), parfois  de 15 ou 30 minutes dans de tout petits ports (Torvik, Kjøllefjord...) où j'aime beaucoup observer la vie du port ;
    • la navigation tout au long de l'année et pas seulement de mai à août (comme pratiquement tous les paquebots "classiques"). Certes, le soleil de minuit, c'est beau... mais j'en donne volontiers 1000 pour une belle aurore boréale dont vous trouverez 2 très belles videos sur ma page "coups de cœur" ;
cliquez pour l'agrandir
tryptique d'une aurore que j'ai captée à Lødingen aux Vesterålen en novembre 2011
  • quitter Bergen avec une météo printanière et retrouver l'hiver 3 ou 4 jours plus tard dans le nord mais avec déjà des "jours" relativement longs en mars/avril ; 
  • la possibilité de voyager "à la carte" et s'arrêter par exemple aux Lofoten pendant 1 ou plusieurs jours, n'emprunter qu'une partie de la ligne, etc ;
  • la collaboration entre Hurtigruten et le National Geographic’s Center for Sustainable Destinations (CSD) sur le géotourisme vise à valoriser, protéger et développer les destinations touristiques et les activités proposées par Hurtigruten le long de la côte norvégienne (en lire +) ; 
  • pas de supplément "single" la plupart du temps ; 
  • très souvent des offres promotionnelles
  • le choix important des excursions proposées, non seulement lors des escales mais aussi entre 2 escales. Ainsi, en été, vous pouvez quitter le navire vers 14 H à Geiranger pour le retrouver en soirée à Molde après avoir notamment parcouru la Route des Trolls ;
  • pas de spectacles le soir (le spectacle est tout autour du navire 24H/24 !!), pas de galerie de boutiques (une seule boutique suffit), pas de casino ;
  • le choix entre des navires anciens, certes rustiques mais suffisamment confortables et avec beaucoup de charme (bois, cuivre...) ou des navires très modernes plus spacieux ;

 Celles de Sophie Jousselin (RTL)  : écoutez le mag Voyages du 4 juillet 2010

26 août 2006

Début d'été en Antarctique

8 novembre 2005 (voir tout le  carnet et la galerie photo) à 4H45 après un réveil à 3H45 : il faisait déjà jour mais pas trop envie de me lever si tôt... sommeillé encore une heure. Donc lever à 4H45 Fou : nous naviguons dans le détroit de Gerlache large d'environ 10 km [?] ; il y a du vent, quelques growlers sur la mer. Je reste donc une heure sur le pont à photographier le paysage essentiellement. Avant l'apparition du soleil au dessus des montagnes de la Terre de Graham [la péninsule antarctique] à l'est, la lumière était très belle sur les montagnes de l'île Brabant à l'ouest [beaucoup de toponymes d'origine belge ici du fait des navigations menées par Adrien de Gerlache, en compagnie d'Admunsen, Arctowski, à bord de Belgica à la fin du XIXème siècle].




9H : ça y est, nous sommes près de l'île Cuverville dans une baie ceinturée de montagnes d'où descendent de nombreux glaciers. Beaucoup d'icebergs sont échoués ici ; le temps est vraiment magnifique et notre visite de ce matin à une manchotière se présente sous les meilleurs auspices. Cool

10H30, sur une petite colline de Cuverville en haut de la manchotière papou avec en face de moi un champ... d'icebergs : du bleu, du blanc, du gris selon l'éclairage... c'est très, très beau. Je suis en train d'attendre un accouplement mais bon... j'ai peut-être mal interprété la scène qui ressemblait pourtant beaucoup à des préliminaires... Il ne fait pas très chaud et il "neigeotte" quelques flocons. Au fait, j'avais bien interprété la "danse nuptiale" ;o)



Comme à chaque "descente" à terre, avant de quitter les lieux nous essayons d'aplanir les trous de nos traces vraiment trop profonds dans la neige afin de ne pas laisser un vrai parcours du combattant aux manchots. Eux-mêmes laissent des traces assez profondes à force de passer et repasser sur les mêmes pistes entre les différents "quartiers" de la manchotière.

Lors de notre retour à bord, nous flânons à nouveau entre les icebergs, très nombreux ici : certains ont visiblement basculé "cul par dessus tête" et nous présentent des parois en "balle de golf", d'autres sont échoués et leur "ligne de flottaison" se trouve maintenant bien au dessus du niveau de la mer. Je garde un très, très bon souvenir de ce slalom entre les icebergs très bien mis en lumière sous un beau ciel bleu. SourireSourire

Vers midi, nous levons l'ancre pour nous diriger vers Neko Harbour dans la baie d'Andvord par le Chenal Errera. Ces 30 minutes de navigation sont un de mes meilleurs souvenirs de mon voyage dans le sud. Le Chenal de Errera, relativement étroit entre le continent et l'île Rongé est encombré d'icebergs. Le MS Nordnorge slalome vraiment entre ceux-ci passant parfois à 15 m de l'un d'entre eux au ralenti bien sûr dans un presque silence ; on parle à voix basse... quand on parle, tellement absorbé par la contemplation de ce paysage qui défile devant nous. Nous sommes vraiment aux premières loges pour admirer les belles couleurs de la glace, des montagnes, de la mer lisse comme un miroir. Beaucoup de passagers sont à l'avant du pont 5 ; je suis plutôt à l'arrière des ponts 5 à 7 ou alors au pont 5, tantôt sur bâbord, tantôt sur tribord pour essayer de ne rien louper. C'est vraiment très, très beau et je me sens très "serein" dans ce décor,Angélique cette lumière, l'allure du navire très réduite, peu de bruit et je perçoit même [malgré, l'"altitude" du pont 5] le crépitement des glaçons dans la mer qui me rappelle ma balade au Spitzberg en août 2003.



13H50 dans la cabine : j'ai photographié une baleine [de Minke ?] au loin, trop loin hélas pour que je conserve les photos alors que nous rebroussions chemin dans la baie d'Andvord car les glaces empêchaient le débarquement à Neko Harbour. Si le MS Nordnorge complètement ceinturé de growlers et autres glaçons pouvait encore manœuvrer, la navigation n'aurait guère été possible dans cet environnement pour les polar cirkel boats.

Nous nous dirigeons donc maintenant vers la baie du Paradis au sud-ouest d'Andvord. A ce moment là, j'ai enregistré "nous ne mettrons donc pas le pied sur le continent Antarctique"... quoique.... Il fait 3°C, 5 Beaufort [du moins, c'est ce qui est indiqué sur les écrans mais il m'a semblé comme à d'autres passagers, que les Beaufort montaient vite], cap au 222° par 64°47´ sud et 63°2´ ouest.

15H30, nous venons de franchir un pack assez... compacte dans Paradise Bay et on nous annonce que l'on va débarquer sur le continent vers 16H. La traversée de ce pack a été très belle et j'ai notamment photographié à tribord 2 phoques crabiers qui somnolaient sur la glace et n'ont, il m'a semblé, vraiment pas été dérangés par le passage du MS Nordnorge à 30 m maximum d'eux. A bâbord, il y avait un léopard selon des passagers... dommage que je n'ai pas de don d'ubiquité. Là, il y a de très beaux nuages lenticulaires... on dirait "Mars attack" Clin d'oeil

Nous débarquons donc au pied de la base argentine Almirante Brown [que son médecin déprimé, après avoir reçu un refus à sa demande de ne pas y hiverner une "nième" fois, a partiellement incendié (radical mais efficace : tout le monde fut rapatrié...) ] dans une ambiance douce : la lumière n'est plus aussi forte, le ciel s'est couvert, mais d'un plafond très haut, bien au dessus des nuages lenticulaires qui ne bougent pratiquement pas. Nous sommes dans un camaïeu de blancs, gris avec juste les touches colorées ocre des bâtiments de la station, les bruits semblent étouffés.

Si les hommes ont provisoirement [?] déserté cette base, des manchots l'occupent et j'aime l'impression [fausse bien sûr] qu'ils occupent l'un des bâtiments en voyant leurs nombreuses traces autour de celui-ci. Quelques uns d'entre nous montent au sommet d'une petite colline au dessus de la base mais la pente assez raide me fait craindre pour mes genoux à la descente et je n'y monte donc pas.

Je rembarque assez rapidement pour une balade en polar cirkel boat d'une demie heure au fond de la baie, le long des falaises où nichent des cormorans impériaux [ou antarctiques] dont j'aperçois dans mon zoom la touche de couleur jaune au dessus du bec. La balade se poursuit au pied [enfin, pas trop près quand même !!] des fronts glaciaires puis au milieu des growlers et des icebergs où là, je peux observer et photographier à 10 m maximum, 3 cormorans aux yeux d'un bleu... mais d'un bleu !! Angélique sur un tout petit "radeau" de glace à peine assez grand pour qu'ils y prennent place. Plus loin, ce sont des prions de Foster qui se reposent sur un tout petit growler à quelques mètres du polar cirkel boat. On parle à voix basse ou même par signes; je me contorsionne pour les photographier. Le reflet du ciel gris clair s'accorde bien avec les autres couleurs et j'attend, j'attend... en vain une chute de séracs. Au Spitzberg, j'en ai observées beaucoup plus et également entendu beaucoup plus souvent les "coups de fusil" que fait la glace quand elle craque. Peut-être est-ce dû au fait que c'était la fin de l'été alors qu'ici, l'été n'est pas encore commencé ?? La surface de l'eau est comme un miroir et les reflets du ciel et des montagnes sont vraiment magnifiques. C'est vraiment très, très beau et j'ai vraiment beaucoup apprécié ces quelques dizaines de minutes au ras de l'eau dans la Baie du Paradis, la bien nommée.



18H, après la séance de jacuzzi sur le pont 6 alors que l'on est toujours à l'ancre dans ce décor grandiose. En fait, j'ai beaucoup plus apprécié la balade dans l'annexe que la visite de la base à terre... mais j'y ai mis le pied sur le continent Antarctique.

texte et photos © Paul Kerrien -  tout le carnet et la galerie photo

29 juillet 2006

6 voyages à bord de l'hurtigruten

Pour tout savoir (ou presque) à propos de l'hurtigruten, l'express-côtier qui longe la côte norvégienne de Bergen à Kirkenes au delà du Cap Nord, 5 carnets de voyage réalisés en hiver, au printemps ou à l'automne.

hurtig05_214_fin_matineeL'aller-retour dure 11 jours et les navires  font escale dans 34 ports tant à l'aller qu'au retour. Parfois un tout petit port où une palette de poissons est embarquée pour la transporter jusqu'à l'escale suivante ou alors c'est tout un groupe d'étudiants qui rejoignent leur université. L'hurtigruten, c'est en fait comme le train en France.

Dans chaque port, un navire part vers le nord et un autre vers le sud chaque jour. on peut donc s'arrêter 2 ou 3 jours aux Lofoten par exemple.

En plus des carnets de voyage, on trouve sur ce site une importante galerie photo, des renseignements pratiques, etc.



8novembre_098Donc 5 voyages le long de la côte norvégienne... le 6ème, ça se passe en Antarctique et Patagonie en novembre 2005 soit le printemps là-bas : des oiseaux, des baleines, des phoques, des glaciers, icebergs, la banquise mais aussi des nandous en Patagonie.

Ici aussi, un carnet de voyage au jour le jour, une galerie photo et des renseignements.


texte et photos © Paul Kerrien

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